A l’heure du e-tourisme

La première édition des journées e-tourisme organisées par Traveltodo le jeudi 24 avril à Tunis (lire “Le e-tourisme en débat” ) aura servi à une prise de conscience des opportunités et menaces que présentent les nouvelles technologies, notamment dans la distribution des produits touristiques. S’il apparaît clair que les agences de voyages en ligne (Online Travel Agencies ou OTA) sont devenues incontournables pour les hôtels et les destinations, leur puissance grandissante appelle à la vigilance des professionnels tunisiens.

En effet, ces journées se sont tenues quelques jours après l’éclatement en France d’une nouvelle “affaire Booking.com”. La centrale de réservation en ligne est dénoncée par les hôteliers français pour, notamment, détournement à son profit de la clientèle arrivant sur le site de l’hôtel (voir le Quotidien du Tourisme : “Les hôteliers (UMIH) dénoncent les nouvelles pratiques de Booking.com”).

Parmi les solutions proposées lors de ces journées, on retiendra celle de Frédéric Vanhoutte ( à gauche photo ci-dessous ) qui a appelé les professionnels à la création de « portails mutualisés » à travers lesquels les professionnels fédéreraient leurs moyens pour mieux exister sur le web. L’autre recommandation à ce sujet est de penser à un « mix de distribution équilibré » dans lequel les OTA ne pourraient prétendre à une position dominante.

En bref, nos hôteliers sont appelés à ne pas remplacer la domination des TO par celle des OTA.

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Lire aussi :

“Les OTA, nécessaires à la commercialisation mais pas suffisants”

“e-tourisme : quelle place dans la distribution ?”

“Commercialisation en ligne : freins et solutions”




Syphax retrouve des couleurs

Le PDG de Syphax Airlines est rendu optimiste par les chiffres du premier vol Tunis-Montréal et les prémices de l’année 2014.

 

C’est un Mohamed Frikha apaisé qui s’est présenté devant les journalistes, hier, lors d’une conférence de presse à propos du premier vol commercial reliant Tunis à Montréal. Les raisons en sont certainement les chiffres du premier vol qui enregistre quelque 300 passagers (dont 200 sur le vol du retour) et 30 tonnes de fret de produits tunisiens destinés au marché canadien.

Ces chiffres confortent la compagnie dans ses prévisions de rentabilité de ce vol hebdomadaire vers le Canada. Un vol qui devrait s’enrichir de nouvelles fréquences dès 2015 avec la réception prévue d’un deuxième Airbus A330. Mais aussi, selon M. Frikha, avec les synergies qui ne manqueront pas de se créer entre sa compagnie et Tunisair, puisque la compagnie nationale compte s’ouvrir sur le Canada dès 2015 avec deux avions long courrier A330.

En attendant, Syphax se réjouit de l’amélioration de son activité avec 500 000 passagers transportés en 2013 (contre 140 000 un an plus tôt) et 850 000 passagers prévus cette année.

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Mohamed Frikha, PDG de Syphax Airlines, et Férid Fetni, Directeur pour la France, lors de la conférence de presse du 21 avril 2014.




Ciel dégagé

Après la décision du gouvernement de soutenir la restructuration de Tunisair, il semblerait que Mehdi Jomaa s’apprête à rendre effectif l’accord d’Open Sky sur les aéroports de Djerba et Monastir.

Cette bonne nouvelle, si elle se confirme dans les jours ou les semaines à venir, viendrait s’ajouter au lancement par Syphax Airlines de la ligne directe Tunis-Montréal qui aura lieu le 24 avril (et non le 25 comme annoncé initialement) et aux échos d’une amélioration des résultats de Nouvelair.

Tant de bonnes nouvelles dans le transport aérien ne pourraient qu’impacter positivement le tourisme ; on s’en réjouit d’avance.




Le e-tourisme en débat

L’agence de voyages Traveltodo,  précurseur du tourisme en ligne en Tunisie, organise la première grande journée consacrée au e-tourisme qui se tiendra le 24 avril à l’hôtel Le Palace à Gammarth. Cette journée réunira, sous le patronage de la Ministre du Tourisme Amel Karboul, des spécialistes nationaux et internationaux du secteur qui débattront des nouveaux enjeux pour le tourisme imposés par l’apparition des nouvelles technologies.

Tarek Lassadi, Directeur Général de Traveltodo et organisateur de l’événement, estime qu’ « étant donné que le e-tourisme est, plus que jamais, au centre des challenges des décideurs touristiques, nous avons voulu aborder tous les sujets en rapport avec le e-tourisme mais aussi les dernières tendances qui préfigurent de son futur afin de les commenter, les analyser, les décrypter et, surtout, voir comment positionner la Tunisie dans cette dynamique incontournable ».

A l’issue de la conférence principale, différents ateliers seront proposés en complément afin de débattre plus en profondeur des sujets évoqués directement avec les experts invités.

Programme :

09h00 : Ouverture officielle
09h30 : Conférenciers et Thématiques :
– L’expérience touristique via le mobile, par Fréderic Vanhoutte, fondateur du 1er site d’information du tourisme digital (www.tom.travel), fondateur de Travelprice, président de Level Com (association des agences de voyage en ligne françaises)
– Importance of brand and best practice in online distribution for hotels, par Yahya Fetchati (COO, bookassist Dublin, ancien manager director chez hotels.com, lastminute…
– Case study : l’utilisation des TIC dans le développement d’une région, par un intervenant du département technologique d’une région française
– Responsabilité sociétale des entreprises (Sustainability), par Zied Elkhadhi, consultant manager chez Key consulting
– Big Data, par Romain Chaumais, directeur des opérations chez Ysance – France
– The travel user journey including online travel search and behavior trends from key feeder markets to Tunisia, par Bilal Kabbani, head of Emerging Travel, MENA Chez Google
13h00 : Déjeuner
15h00 : Workshops avec les conférenciers
16h00 : Ateliers dédiés aux sociétés partenaires

tarak lassaadi2     Tarek Lassadi, Directeur Général de Traveltodo




Paul Klee : un peintre qui nous ressemble

« Pays qui me ressemble », a noté Paul Klee dans son Journal lors du voyage qu’il a effectué de Tunis à Kairouan, en avril 1914, il y a tout juste cent ans, en compagnie de ses deux amis peintres August Macke et Louis Moilliet.
Cette affinité que l’artiste a ressentie avec la Tunisie, les artistes tunisiens le lui ont bien rendu. Du peintre Néjib Belkhodja au cinéaste Naceur Khemir, nombreux sont ceux qui se sont reconnu une dette envers le peintre suisse allemand. Un peintre considéré comme l’un des grands pionniers de la peinture du 2Oe siècle, même s’il renvoie une image moins flamboyante qu’un Picasso ou un Dali.

C’est justement la modestie qui frappe tout d’abord dans l’œuvre de Paul Klee. Son goût pour les tout petits formats rappelle l’art de la miniature. Et si c’était là son premier point commun avec les arts de Tunisie ? De Tunisie justement, Paul Klee avait rapporté des petites aquarelles anonymes dans le style des peintures sous-verre, comme on en vendait alors dans les souks, et représentant des villes fantastiques, des personnages héroïques. Et à propos des paysages tunisiens, il a noté : « Partout règne une grande mesure ».

Ce n’est pas complètement par hasard que Klee a voulu visiter la Tunisie. Il était en effet persuadé d’avoir des origines “orientales” par sa mère, dont la famille venait de Provence. En 1914, il cherchait sa voie en tant qu’homme et en tant qu’artiste. Il l’a trouvée en Tunisie, à Kairouan, où il a eu cette illumination : « La couleur et moi ne faisons qu’un. Je suis peintre » – un passage de son Journal souvent cité et qui montre combien ce voyage a été fondateur… même s’il n’est pas tout à fait authentique puisqu’on sait maintenant que le peintre a réécrit son Journal longtemps après son retour.

 

klee5_Paul Klee vu par la peintre Gabriele Münter (à gauche) et vu par lui-même sous forme d’une marionnette (à droite).

 

Durant son séjour qui n’a duré que deux semaines à peine, Klee a réalisé une trentaine d’aquarelles. On connaît bien ces petits tableaux en taches de couleur carrées et rectangulaires, où se distingue parfois une petite coupole, une silhouette de chameau. En réalité, ces aquarelles ne sont pas très différentes de ce que l’artiste peignait juste avant son voyage, comme l’a souligné Michael Baumgartner, Directeur des collections au Centre Paul Klee de Berne, lors d’un colloque tenu à Tunis le 10 avril dernier. On peut dire aussi qu’elles ressemblent à ce que ses amis Macke et Moilliet ont peint à côté de lui pendant ces heureuses journées de printemps.

Pourtant, au-delà des tableaux réalisés en Tunisie même, il est permis de rechercher dans ce qu’il a peint bien plus tard, et jusqu’à la fin de sa vie, l’écho de la grande moisson d’émotions accumulées au cours de son voyage. Lui-même écrivait au moment de quitter le rivage tunisien : « Ma charrette est pleine… La grande chasse est achevée. A présent, je dois débiter le gibier ».
Chez Klee, l’imprégnation a été profonde et durable. On trouve dans son œuvre une infinité de styles différents, si bien qu’on peut dire de lui qu’il est un artiste inclassable. Qu’a-t-il ramené de Tunisie ? Ces villes imaginaires en lignes brisées – comme un écho à la première vision qu’il a eue en arrivant, celle du village de Sidi Bou Saïd ? « Architecture blanche strictement rythmée… incarnation d’un conte de fées… », notait-il.
Dans ses paysages nocturnes qui semblent chargés de toute la poésie des contes, n’y a-t-il pas comme le souvenir de la fascination ressentie lors d’une nuit de pleine lune à St Germain près de Tunis (aujourd’hui Ezzahra) : « Le soir est indescriptible… Ce soir est inscrit profondément en moi pour toujours » ? Les signes mystérieux, lettres isolées, flèches, lignes brisées, qu’il sème à travers ses tableaux n’évoquent-ils pas les tapisseries de Gafsa qu’il a eu l’occasion d’admirer ?

La Tunisie qu’a vue Paul Klee était sans doute bien différente de celle d’aujourd’hui. A l’époque, le désert s’étendait au pied des remparts de Kairouan – un contraste qui l’a frappé et qu’il a peint à plusieurs reprises. Les villes étaient plus colorées qu’aujourd’hui : comme le raconte Naceur Khemir dans le film “Klee en Tunisie” du réalisateur suisse Bruno Moll, le Baron d’Erlanger n’avait pas encore imposé le bleu et blanc à Sidi Bou Saïd, une norme reprise ensuite par les autres villes. La culture populaire était bien vivante ; symboles et signes ancestraux remplissaient encore la vie de tous les jours.
Cependant la lumière et les couleurs de la nature au printemps n’ont pas changé et sont l’occasion de se rappeler, à un siècle de distance, la rencontre heureuse d’un peintre venu du nord et d’un pays du Sud dans lequel il s’est reconnu.

 

klee2Des œuvres de Klee réalisées longtemps après son voyage en Tunisie : calligraphie arabe ? vision de Sidi Bou Saïd ? …

klee3_… Signes berbères ? souvenir d’une nuit enchantée ?

 

klee-4_Parmi les aquarelles peintes par Klee en Tunisie : Kairouan et St Germain près de Tunis (aujourd’hui Ezzahra)




Bye Bye Bakchich à Sousse

L’association 24HPAC (24 heures pour l’art contemporain) organisera ce week-end une manifestation dans la ville de Sousse, sur le port et autour de la Médina. Etalé sur les deux journées du 19 et du 20 avril, l’événement sera ludique et interactif. Le public sera sollicité dans un espace dédié aux échanges et à travers des installations développant une thématique très actuelle : la corruption. La manifestation est en effet placée sous le titre : Bye Bye Bakchich Système.

Après le succès de Dream City dans la Médina de Tunis, c’est donc au tour de celle de Sousse de mettre l’art contemporain à la portée de tous. Un groupe hôtelier, Seabel Hotels, compte parmi les sponsors de l’événement. L’association 24HPAC a déjà organisé l’an dernier l’événement De Colline en Colline simultanément à Sidi Bou Saïd, Takrouna et Chénini.

BBS AFFICHE




Wahida Djaït est nommée DG de l’ONTT

Comme nous l’annoncions hier, Wahida Djaït a officiellement été nommée aujourd’hui Directrice Générale de l’ONTT en remplacement de Khaled Trabelsi. Celui-ci est nommé PDG de l’Agence Foncière Touristique à la place de Habib Ferchichi, qui devient PDG de la Société du Golf (La Soukra). Sarra Titaye, jusqu’ici Directrice de la Formation, est nommée PDG de la Société des Loisirs Touristiques.




Nouveau DG à l’ONTT ?

Wahida Djaït pourrait être nommée incessamment Directrice générale de l’Office du Tourisme.

 

Les couloirs de l’ONTT bruissent depuis quelques jours de la nomination imminente d’un nouveau Directeur Général à l’ONTT en remplacement de Khaled Trabelsi, DG intérimaire depuis deux mois. Il s’agirait en l’occurrence d’une Directrice Générale en la personne de Wahida Djaït, actuelle représentante de l’Office du Tourisme à Londres. Celle-ci aurait été invitée à rencontrer Amel Karboul demain lundi pour en parler.

La compétence de Mme Djaït n’est plus à prouver. En revanche, les conditions de sa future nomination laissent perplexes bon nombre de cadres de l’ONTT. En effet, selon une rumeur persistante, Wahida Djaït était jusqu’ici pressentie par la Ministre au poste de Directrice Centrale du Marketing à la place de Néji Ben Othman, auquel Amel Karboul aurait signifié dès sa prise de fonction au Ministère qu’il était indésirable. Cette rumeur était si persistante que l’intéressée a passé ces deux derniers mois à la démentir auprès de ses collaborateurs et de la presse.

Seulement voilà, Amel Karboul se serait rendu compte que Wahida Djaït était chef de division, un échelon administratif qui ne lui permettait pas d’accéder au poste de Directeur Central. D’où cette décision de la nommer à un poste qui n’obéit pas aux critères administratifs mais aux seuls desideratas politiques, à savoir la Direction Générale.

Un véritable cadeau empoisonné pour Mme Djaït. Elle devrait, si sa nomination est confirmée, s’en expliquer devant les syndicats de l’ONTT dont l’un des chevaux de batailles est justement la gestion des carrières au sein de l’ONTT et la clarification des critères de promotion de son personnel.




Premier trimestre en baisse : leçons d’une contreperformance

Ce qu’il y a de mauvais dans les chiffres, c’est qu’ils sont têtus et que les belles paroles ne suffisent pas à les changer. Les entrées européennes du premier trimestre affichent, selon l’ONTT, une baisse de 6%, soit une perte de 17 000 clients européens par rapport à 2013, et de 149 000 clients par rapport à 2010. Une baisse constatée sur la plupart des marchés (18 marchés sur 29) et notamment les marchés anglais (-11,4%), français (-4%) et allemand (-3,8%).

Cette contreperformance est due essentiellement à un mois de mars médiocre, les marchés anglais, français et allemand reculant respectivement de 19%, 5,2% et 6%. Pour l’ensemble des marchés européens, le mois de mars est en recul de 6,8%. Manifestement, « l’effet Karboul » se fait encore attendre.

A cette étape de la saison, on se devrait de préciser certaines réalités et en tirer les conclusions pour rectifier le tir.

– Ce qui fait une bonne ou une mauvaise année, c’est un bon ou un mauvais hiver/printemps. En été, et sauf événement exceptionnel, la Tunisie fait le plein (elle faisait même du surbook) tant que les agences de voyages et les TO n’ont pas trouvé de destination balnéaire moyen-courrier de remplacement qui soit équivalente à la nôtre en qualité et en prix.

– Les bons hivers, c’est surtout la clientèle senior dont la promotion est aujourd’hui laissée à l’Office du Thermalisme. C’est celui-ci qui assurera, par exemple, la participation tunisienne au Salon des Seniors qui s’est ouvert hier à Paris. L’ONTT doit reprendre l’initiative sur ce marché.

– Ce qui fait les bons hivers, ce sont aussi les produits de niches tels que la thalasso (léguée elle aussi à l’Office du Thermalisme), le MICE ou le golf, auxquels notre ministère ne semble accorder ni intérêt ni budget.

Pour l’été, les jeux sont faits

Il nous faut souligner une ou deux petites choses essentielles dans la commercialisation d’une destination comme la nôtre. Les contrats d’allotement d’avions, et donc de lits, pour une saison sont faits une année à l’avance en fonction de la conjoncture et du climat régnant durant l’année de signature. Un changement de climat sociopolitique favorable, comme celui qui s’est produit chez nous, n’incitera pas automatiquement les TO à prendre plus de sièges d’avion parce que ces sièges n’existent plus sur le marché, ou si peu, à des prix charter.

Toutes les compagnies aériennes nationales, à commencer par Tunisair, redéploient leurs capacités vers le régulier (voir notre article sur Tunisair Allemagne), beaucoup plus rémunérateur. Elles n’injectent, en cas de reprise de la demande comme c’est le cas cette année, qu’une capacité supplémentaire minime aux alentours de 10%. Conséquence pour cet été : une partie de la demande touristique nouvelle ne sera pas satisfaite faute d’avions, et les prix pour les TRE grimperont en flèche.

Les publicités que nous voyons passer aujourd’hui sur des chaînes TV européennes serviront à créer un intérêt pour la destination alors que celle-ci ne sera pas mise en avant chez les distributeurs faute de disponibilités sur les avions. Même parmi les hôtels, certains affichent depuis un moment un « Stop Sale » pour l’été…

Dans ces conditions, le travail de l’administration et, à sa tête, de la Ministre du Tourisme aurait dû être de solliciter nos compagnies aériennes et les TO pour injecter plus de capacités et alléger la prise de risque pour les TO. Il aurait aussi fallu réunir les TO tunisiens en Europe (qui pèsent quand même quelques centaines de milliers de clients) pour les inciter à lancer des vols supplémentaires sur la destination.

Enfin, vendre une destination est aussi une affaire d’intendance. Or l’intendance est assurée chez nous par un Office du Tourisme complètement démobilisé. Son Directeur Général intérimaire n’a pas l’autorité nécessaire pour agir, sans parler du Directeur central du Marketing auquel la Ministre a signifié dès son arrivée qu’il était sur un siège éjectable. Confirmer ces cadres dans leurs fonctions ou les remplacer, telle est la décision que la Ministre a eu tort de ne pas prendre plus tôt.




Tunisair : mieux vaut tard que jamais

A l’issue d’une réunion ministérielle tenue hier en présence du Ministre du Transport, le gouvernement semble avoir admis la nécessité de l’application du Plan de redressement  de Tunisair qui suppose, entre autres mesures, le départ de quelque 2000 salariés. Cette décision, même si elle est tardive, permettrait à la compagnie nationale d’espérer apurer sa situation financière (voir notre article).

En effet, l’application de ce plan suppose la prise en charge par l’Etat de certaines dettes contractées par Tunisair vis-à-vis de quelques organismes publics ainsi que de l’indemnité de départ prévue par le Plan social.

Il reste à espérer que cette décision sera rapidement suivie d’effet.