Adieu Si Mongi, tu nous manqueras

Mongi Loukil s’est éteint et c’est notre tourisme qui s’assombrit. Il était si flamboyant, si brillant qu’on le croyait inextinguible. En fait, Si Mongi était incandescent : il se consumait de l’intérieur pour répandre autour de lui lumière et chaleur.

Que retenir d’un homme qui a tant donné à son métier et à son pays, sinon qu’il était derrière toutes les bonnes idées qui ont fait notre tourisme ? Je découvris le fondateur de Carthage Tours et de Palm Beach Hotels au début des années 90 à Londres, dans une réunion des représentants de l’ONTT où il n’avait de cesse de prodiguer des pistes et des idées pour booster le marketing de la destination. En homme de passion qu’il était, ce fut lui qui suggéra ce jour-là d’exploiter le tournage du film « Le patient anglais » dans le Sud tunisien pour mieux commercialiser Tozeur.

Comment se consoler aujourd’hui de son absence… Pour rendre hommage à ce grand épicurien, je vais enfin pouvoir fumer un cigare que je gardais depuis un moment pour « une bonne occasion » : à ta santé Si Mongi.

Lotfi Mansour

 

Lors de l’alliance avec le groupe Accor sous la houlette de feu Mokhtar Fakhfakh
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Londres, années 90 mongiloukil3

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