TunisiaTourism.info : un portail dédié au tourisme

MCM lance à la fin de l’année un portail complet de la destination Tunisie. Il rassemblera à la fois un répertoire des hôtels, un guide de la destination et l’actualité touristique à travers un news magazine et une web TV.

 

TunisiaTourism.info poursuit trois objectifs qui rencontrent les besoins de bon nombre de professionnels du tourisme tunisien, à savoir :

faire exister le plus grand nombre d’hôtels tunisiens sur le web en leur permettant de booster les réservations en direct (soit sur leur propre site web, soit en recueillant des demandes de réservation à travers un formulaire qui leur sera automatiquement adressé) ;

fournir aux internautes sur un même portail l’ensemble des informations dont ils ont besoin : les régions, les expériences à vivre, les possibilités d’hébergement et l’actualité du moment en termes d’événements ou d’activités saisonnières ;

faire exister sur le net les produits bien-être et MICE (Meetings, Incentives, Congress & Events) à travers des rubriques dédiées présentant l’ensemble des centres de thalasso &Spa et les centres de congrès intégrés aux hôtels.

Le lancement de ce site, optimisé pour tablettes et mobiles, est prévu à la fin du mois de décembre 2017 et se fera en 4 langues (français, anglais, allemand et russe). La web TV, TunisiaTourismTV, a opté pour le français et le tunisien avec un sous-titrage en anglais ; elle comptera des émissions à périodicité fixe (quinzomadaire) ainsi qu’un grand nombre de vidéos des régions et produits tunisiens.

D’ores et déjà, un bon nombre d’hôtels et de chaînes hôtelières ont choisi de figurer dans ce portail et permettent, avec leurs suggestions, d’affiner son contenu. Ayant pour vocation de rassembler le plus grand nombre d’établissements, TunisiaTourism.info accordera une attention particulière aux hôtels indépendants et établissements d’hébergement à taille humaine (maisons d’hôtes, hôtels et résidence de charme…) pour leur permettre d’accéder au portail. A cet effet, une première réunion avec un groupe d’hôteliers indépendants de Djerba sera organisée prochainement à la Résidence Les Jardins de Toumana.

A suivre.

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On reparle d’investissement dans le tourisme

L’Arab Tunisian Tourism Investment Forum s’est tenu ce matin 19 octobre à Gammarth en présence du Chef du Gouvernement Youssef Chahed, de la Ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Salma Elloumi Rekik (photo), du Président de l’Organisation Arabe du Tourisme, Bandar Ben Fahd Aal Fahid, ainsi que d’un grand nombre de responsables et hommes d’affaires tunisiens et arabes.

La tenue de ce Forum est en elle-même un signe que le tourisme tunisien tourne peu à peu la page de la crise pour penser à l’avenir. Le programme du Forum est encore plus ambitieux puisqu’il vise à présenter aux investisseurs potentiels un certain nombre de projets étatiques et privés dont 9 stations intégrées, et notamment celle de Hergla à 5 km de l’aéroport d’Ennfidha et sur une superficie de 55 hectares.

Ces projets ainsi que des unités hôtelières proposées à la vente – notamment dans le Sud tunisien – feront l’objet de discussions concrètes entre les parties prenantes du Forum dans le cadre d’un Workshop B2B.




Passage de témoin à Seabel Hotels

Mohamed Belajouza quitte ses fonctions de pdg des sociétés Bel Tourisme et Bel Aladin, qui sont confiées respectivement à Mourad Belajouza et à Rym Ben Fadhel. Un passage de témoin longuement préparé pour une chaîne qui ne manque pas de projets de développement, même si elle est “au piaffer” depuis 2011 suite aux soubresauts vécus par le secteur…

C’est donc une retraite bien méritée pour cet ancien cadre de l’administration (SHTT, Tunisie Bois) qui a su se mettre dans les pas des grands hôteliers tunisiens et se donner une ambition autre que simplement “remplir ses hôtels”. Il fait partie du club restreint de patrons du tourisme tunisien qui ont endossé pleinement leur rôle de “chefs d’entreprise” en gérant directement leurs unités, en prônant une collaboration équilibrée avec les TO et en développant une marque hôtelière connue et reconnue, tant sur le marché local que sur les marchés internationaux. Une stature qui lui a valu la reconnaissance de ses pairs qui l’ont conduit à deux reprises à la tête de leur fédération, la FTH.

Mohamed Belajouza semble avoir attendu, pour se retirer, de mener à son terme le développement de l’application mobile Seabel Hotels (une première pour une enseigne tunisienne, voir article). Un projet qu’a voulu accompagner cet homme pourtant allergique aux ordinateurs et aux téléphones portables, mais qui n’en est pas moins un grand adepte de la communication sous toutes ses formes ; un dirigeant fermement convaincu que, comme il aime à le dire, « un bon patron ne fait pas, il sait faire faire ».

 

Lotfi Mansour

  A gauche : Mohamed Belajouza, membre de la FTHBelajouza-4

Avec René-Marc Chikly, alors pdg de Jet Tours

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Président de la FTH, avec Raouf Jomni et Tijani Haddad

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Sousse s’enrichit d’un LTI et deux Radisson Blu

De nouvelles enseignes internationales s’implantent à Sousse : le Bellevue Park devient un LTI, et Chems El Hana un Radisson Blu.

 

Le Bellevue Park à Port El Kantaoui, appartenant à Hichem Driss, a signé avec LTI un contrat de gestion pour compte. Il devient ainsi le premier établissement de LTI sous ce type de contrat en Afrique, l’enseigne du groupe DER Touristik étant habituée aux contrats de franchise. L’hôtel rouvrira ses portes au mois de janvier 2018 après rénovation complète et accès à la catégorie 5 étoiles. Christian Grage, Directeur Général de DER Touristik Hotels, a déclaré à cette occasion que son groupe continuera à rechercher « des partenaires expérimentés et tournés vers l’avenir » afin d’offrir « de nouvelles perspectives et de nouvelles expériences aux vacanciers comme aux employés ».

Signature du contrat avec Hichem Driss, propriétaire du LTI Bellevue Park (au centre), Christian Grage, directeur général de DER Touristik Hotels (à droite) et Rolf Krahl, directeur financier de DER Touristik Hotels (à gauche)

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Par ailleurs, la région de Sousse comptera dans les mois à venir deux nouveaux Radisson Blu, appartenant tous deux à Moez Driss. Le premier, le Radisson Blu Resort & Spa de catégorie 5 étoiles (ex Chems El Hana) ouvrira ses portes dès le mois de juillet prochain ; Lotfi Mosbahi (anciennement à El Mouradi Africa Tunis, puis La Cigale Tabarka) en sera le Directeur Général, et Med Ali Annabi (anciennement au Radisson Blu Hammamet) le Directeur Commercial. Le second Radisson Blu (ex El Hana) ouvrira début 2018.

Lotfi Mosbahi, Directeur Général du nouveau Radisson Blu à Sousse, et Med Ali Annabi, Directeur Commercial

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Expo Dougga à l’UNESCO

A l’occasion du 20e anniversaire de l’inscription du site de Dougga sur la Liste du Patrimoine mondial, une exposition de photos et de pièces archéologiques sera présentée au public au siège de l’UNESCO à Paris, du 12 au 20 mai.

L’exposition photographique associe des vues actuelles du site (fournies par MCM) et des documents historiques qui montrent notamment les travaux de restauration effectués au début du XXe siècle. On peut ainsi y voir comment le célèbre mausolée numide – détruit en 1840 par le consul d’Angleterre pour en prélever une inscription bilingue libyco-punique, qui est conservée aujourd’hui au British Museum – a été reconstruit entre 1908 et 1910.

Organisée par la délégation permanente de la Tunisie auprès de l’UNESCO avec le concours du ministère du Tourisme, l’exposition est accompagnée d’une brochure (réalisée par MCM/Dad éditions qui sont sponsors de l’événement).

Le site de Dougga, inscrit par l’UNESCO en 1997, est à la fois l’un des plus spectaculaires de Tunisie et un des plus riches d’enseignements. On y voit en effet un tissu urbain et plusieurs monuments en excellent état de conservation, tandis que les fouilles ont livré d’innombrables informations sur l’ancienne ville numide et son évolution à l’époque romaine (lire notre article “Dougga : nos ancêtres les Numides”).

Vue depuis le Capitole
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Le temple de Juno Caelestis
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La restauration du mausolée numide
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Brochure accompagnant l’exposition
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Djerba à l’heure de la culture

Sous le titre “Djerba invite la France”, c’est une saison culturelle d’un niveau relevé qui débute ce mois-ci sur l’île. Alors que la saison touristique s’annonce meilleure, diverses initiatives se conjuguent pour valoriser la vie culturelle à Djerba.

 

Lancée et coordonnée par l’Institut français et l’ambassade de France, la manifestation “Djerba invite la France” a été inaugurée vendredi 28 avril avec des contributions artistiques de haut niveau. Cette première journée comprenait notamment un spectacle coréalisé par le danseur tuniso-algérien Ahmed Khémis, formé à l’école de Syhem Belkhodja à Tunis, dans une chorégraphie contemporaine inspirée du stambali. Marianne Catzaras, née à Djerba de parents grecs, a exposé des photographies. L’affichiste français Pascal Colrat a réalisé avec de jeunes photographes de Djerba des images-slogans qui habilleront bientôt les abris-bus récemment implantés sur l’île par la société civile.

Cette manifestation a été présentée à la presse à Midoun dans les locaux de la future Alliance française de Djerba (la première en Tunisie, qui, comme toutes les Alliances françaises dans le monde, est une association de droit local). Présidée par Mustapha Bourguiba et dédiée à l’enseignement du français et à la promotion des échanges culturels, elle participera à l’enrichissement de la vie culturelle djerbienne.

« Les études que nous avons menées en France nous ont montré que les gens y viennent pour des raisons essentiellement culturelles », a souligné l’ambassadeur de France Olivier Poivre d’Arvor lors de cette conférence de presse (photo) ; une culture prise au sens large et incluant aussi la gastronomie, la mode… C’est ce modèle qu’il nous invite à suivre, s’engageant à accorder le plein soutien de la France pour l’inscription de Djerba par l’Unesco au Patrimoine mondial : « Vous verrez immédiatement les effets de cette inscription, aussi bien directs qu’induits ».

Le programme de la saison “Djerba invite la France” s’étend jusqu’à octobre avec la participation d’artistes français à divers événements : le Grand concert de la Paix du 2 juillet (avec groupe féminin LEJ), le Djerba Fest des 28 et 29 juillet (avec les DJ du club Concrete), les projections cinématographiques gratuites de la Route du cinéma en août… Il s’agit, a précisé l’ambassadeur, d’un “work in progress” ouvert à d’autres participations.

Durant ce dernier week-end d’avril s’est déroulé aussi le désormais traditionnel festival d’Erriadh. Il a été visité par un groupe d’acteurs et musiciens français invités par le Radisson Blu Palace.

G. Mansour

 

Au village d’Erriadh, les acteurs Tewfik Jallab (film “La Marche”, avec Jamel Debbouze), Hugo Becker (série télévisée “Chefs”) et Mhamed Arezki (série télévisée “Candice Renoir”) stars-erriadh

L’intervention de l’ambassadeur de France (au mur, affiches de Pascal Colrat)

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Les danseurs Ahmed Khémis et Elodie Sicard

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La salle rénovée du Centre culturel de Houmt-Souk

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Photo de Marianne Catzaras

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Index Davos 2017 : le tourisme tunisien en recul

L’édition 2017 de l’index biennal de la compétitivité du tourisme et du voyage, que publie le Forum économique de Davos, vient de paraître. Il voit le tourisme tunisien reculer de plus de 8 places, enregistrant le 87e rang sur 135 pays, contre un classement au 79e rang (sur 141 pays) deux ans auparavant.

En fait, durant les deux dernières années, la destination a vu ses critères de compétitivité évoluer d’une manière inégale. C’est ainsi, par exemple, que la Tunisie gagne plus de 13 places pour sa “gestion de l’image de la destination”, passant du 133e rang (sur 141 pays) au 120e (sur 135 pays), tout en perdant sur d’autres critères tels que “ressources humaines et marché du travail” (113e rang au lieu du 87e) ou “infrastructure transport aérien” (85e rang au lieu du 77e).

Rapport complet à consulter sur http://reports.weforum.org/travel-and-tourism-competitiveness-report-2017/country-profiles/#economy=TUN

Lire aussi notre article “Réformer le tourisme tunisien : un livre pour le dire”.

Graphique extrait du rapport “Travel & Tourism Competitiveness” 2017

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MIT : la FTH communique

Le nouveau bureau de la FTH a profité du salon MIT pour présenter sa nouvelle démarche concernant l’endettement et le financement de l’hôtellerie.

 

A l’occasion du salon MIT qui se tient jusqu’au 8 avril au Parc des expositions du Kram, la FTH a tenu aujourd’hui une conférence de presse où elle a présenté son nouveau bureau, sa nouvelle identité visuelle ainsi que les grandes lignes du livre blanc sur l’endettement et le financement de l’hôtellerie exposées par le président de la FTH, Khaled Fakhfakh, ainsi que le DG de la STB, Samir Saïed.

Etaient présents de nombreux professionnels et financiers dont les deux anciens présidents de la FTH (Radhouane Ben Salah et Mohamed Belajouza), le président de CONECT (Tarak Cherif) et le président du directoire de l’Amen Bank (Ahmed El Karam).

Partant du constat que l’hôtellerie est un secteur particulièrement capitalistique et de la nécessaire rénovation du parc hôtelier, la FTH appelle à une restructuration de la dette selon une nouvelle démarche élaborée avec l’association des professionnels des Banques (APTBEF, regroupant 23 banques et établissement financiers). Cette nouvelle démarche se base essentiellement sur l’adhésion volontaire des hôteliers ainsi que sur une solution « au cas par cas ». Le directeur de la STB a ainsi affirmé que les banques adhèrent à une telle démarche parce qu’« il n’y a pas de relance du tourisme sans restructuration de l’hôtellerie », en ajoutant que « les banques sont mues par une logique des affaires et [qu’]il est plus rentable de négocier que d’avoir recours aux tribunaux ».

Le MIT : un forum pour les professionnels

Avec cette conférence et bien d’autres organisées lors de cette édition du MIT, le salon est en voie de devenir un forum unique de rencontre et d’échange entre professionnels tunisiens, mais aussi de découverte de nouveaux opérateurs. Il en est ainsi de Destination Dahar, de l’antenne tunisienne de la fondation Swiss Contact, qui se fait connaître pour la première fois avec un beau stand, ou Oossafer, la plateforme BtoB lancée au mois de janvier en Tunisie (voir photos).

Il resterait au MIT à s’affirmer auprès du grand public qui, à l’avenir, selon Afif Kchouk, « bénéficiera d’un programme de promotion dédié ».

Le nouveau bureau de la FTH
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Le président de la FTH, Khaled Fakhfakh, et le DG de la STB, Samir Saïed
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Le stand de la plateforme BtoB Oosafer
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Le stand de Destination Dahar, antenne tunisienne de la fondation Swiss Contact
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Réformer le tourisme tunisien : un livre pour le dire

A moins d’être réformé, le tourisme tunisien est voué à un recul certain. Pour qu’il survive, il faut enterrer nos anciens modes de gestion et de promotion, explique ici Lotfi Mansour qui vient d’y consacrer un livre sous le titre «Le tourisme est mort, vive le tourisme !».

 

L’année 2015 était une vraie «annus horribilis» pour qui suit le tourisme tunisien. D’abord, il y a eu ce cri – «Le tourisme est mort ! c’en est fini du tourisme !» – d’un agent de voyages tunisien après l’attentat du Bardo. Un cri qui a suscité chez nous de nombreuses protestations indignées à l’encontre du journal Libération qui l’avait rapporté.

Ensuite, il y a eu la publication de l’index de compétitivité du tourisme par le Forum Economique mondial où la Tunisie est classée au 133e rang sur 144 pays pour la gestion de son image. Enfin, on a eu droit à l’attentat de Sousse, suivi des chiffres du World Travel & Tourism Council qui prédisaient un recul certain du tourisme tunisien à l’orée de 2026…

Comment répondre à autant de mauvaises nouvelles quand on a vécu les 20 dernières années par et pour le tourisme ? Que faire quand elles émanent d’institutions aussi crédibles que le Forum de Davos et le WTTC ? Mon choix a été de commencer un voyage à travers les chiffres et les politiques menées depuis une vingtaine d’années pour y voir clair. Un voyage qui a abouti à ce livre, «Le tourisme est mort, vive le tourisme !» et qui s’est construit autour des constatations suivantes :

  • nous ne connaissons pas grand chose du poids réel de notre secteur faute d’un Compte Satellite du Tourisme (CST), recommandé depuis 2002 et dont l’instauration est «décidée» depuis 2010. L’OMT (Organisation Mondiale du Tourisme) semble avoir tiré les conclusions d’une telle mauvaise volonté de la Tunisie puisqu’elle a choisi, en février dernier, l’Algérie pour le lancement de son premier programme de renforcement des capacités statistiques au Maghreb. Laquelle Algérie s’engage à mettre en œuvre le CST d’ici 2019 ;
  • les signes d’essoufflement du tourisme tunisien datent bien du début des années 2000, avec une baisse continue de la durée de séjour qui est passée en dessous de la barre des 5 jours en 2009 pour tomber à 2,7 jours en 2015. Une baisse qui touche aussi bien les Européens que les Maghrébins, et notamment les Algériens dont la durée de séjour est passée de 1,6 en 2009 à 0,9 jours en 2015. La Tunisie est de moins en moins capable de retenir ses visiteurs ou, comme le diagnostiquent les spécialistes, elle perd de son «attractivité», une notion mesurable et qui se trouve aujourd’hui au cœur des politiques touristiques des grandes destinations. La mollesse des politiques menées depuis 20 ans n’a pas pu créer une croissance suffisante pour compenser cette baisse de la durée de séjour et son corollaire, la stagnation sinon le recul des recettes touristiques.

D’où les propositions :

  • une meilleure mesure de l’impact économique du secteur et l’adoption rapide du Compte Satellite du Tourisme ;
  • un objectif de croissance au moins égal à celui de nos principaux concurrents pour les 10 prochaines années ;
  • un engagement dans le e-tourisme ;
  • un nouveau pacte de gouvernance du secteur pour une amélioration de sa compétitivité, un pacte qui suppose de remettre au centre de notre action l’amélioration de l’attractivité de la destination et des régions. Une telle amélioration passerait par une meilleure visibilité de l’offre culturelle, la création de marques-régions et le développement des filières.

Quid du plan de développement 2016-2020 annoncé par le Ministère du Tourisme ?

Malheureusement, l’optimisme affiché par ce plan, qui suppose une croissance de 14% par an des arrivées de touristes, est déjà mis à mal par les résultats de l’année 2016 où les arrivées n’augmentent que de 6% (malgré une année 2015 catastrophique) tandis que le secteur, selon la BCT, enregistre en 2015 et en 2016, et pour la première fois de son histoire, une contribution négative au PIB (–0,5% et –0,1%).

Lotfi Mansour

 

«Le tourisme est mort, vive le tourisme !» par Lotfi Mansour
Publié par Dad éditions, prix : 19,500 DT.
En vente à partir du 16 mars dans toutes les bonnes librairies ou auprès de MCM (port gratuit), tél. : 70 858 244/246.




La FTH soutient Tijani Haddad

Suite au jugement prononcé à l’encontre de Tijani Haddad et deux anciens ministres dans l’affaire du concert de Mariah Carey, la FTH exprime son soutien à l’ancien ministre du tourisme dans un communiqué (voir texte ci-dessous).

La FTH souligne à juste titre que « la prise en charge des frais d’hébergement et de restauration d’une star internationale est une pratique tout à fait courante ». En effet, c’est le contraire qui aurait pu être reproché à un ministre de Tourisme qui laisserait ainsi passer une occasion d’associer le nom de la destination à un événement médiatique aux retombées internationales non négligeables.

 

« Les membres du Bureau Exécutif de la FTH, tant en leurs noms propres qu’en celui de tous les adhérents, expriment leur consternation face au jugement prononcé ce vendredi à l’encontre de leur confrère Tijani Haddad, et lui affirment leur soutien et leur entière solidarité ainsi qu’à toute sa famille. Sans aucunement vouloir interférer dans les affaires de la justice, il est important de préciser que la prise en charge de l’hébergement et des frais de restauration d’une star internationale est une pratique tout à fait courante dans le monde entier. 

« La FTH demeure convaincue que justice sera rendue, et est totalement disposée à collaborer avec toute personne de bonne volonté voulant travailler sur ce dossier. »

 Le Bureau Exécutif de la FTH